L'essentiel
du projet

Le choix du site

Le choix d’un site pour un projet éolien est la convergence de plusieurs critères : réglementaires, techniques mais aussi la volonté locale, le contexte humain et les enjeux territoriaux. C’est en croisant l’ensemble de ces critères que les sociétés SDMD et GEG ENeR ont choisi le site d’implantation.

Ce site prend en compte :

  • la qualité des ressources en vent,
  • les sites naturels protégés ou d’intérêt,
  • le patrimoine protégé,
  • les servitudes techniques,
  • un éloignement d’au moins 500 mètres des zones destinées à l’habitation.

Une fois le site identifié, SDMD a présenté son étude de préfaisabilité aux élus des communes de Longuenée-en-Anjou et Grez-Neuville. Celles-ci ont autorisé SDMD à démarrer un ensemble d’études pour définir un projet cohérent et adapté aux enjeux locaux.

Les études de faisabilité ont débuté au printemps 2017, elles sont aujourd’hui achevée et ont permis de définir un projet composé de 4 éoliennes :

L’intégration paysagère

Une étude paysagère sera réalisée afin d’évaluer les effets potentiels du projet sur le paysage tant à l’échelle rapprochée qu’éloignée. Ainsi, l’ensemble des habitats, des lieux et des monuments possédant un intérêt patrimonial, culturel ou environnemental seront pris en compte dans cette analyse. L’objectif est d’atteindre, pour le projet, la meilleure intégration paysagère possible au sein de son territoire.

Au Nord de la zone d’étude, les principales sensibilités identifiées sont constituées par des vues ouvertes depuis les bourgs alentours, concentrant les principales infrastructures du territoire.

Les sensibilités apparaissent plus faibles depuis le Sud de la zone d’étude où le territoire est marqué par un vallonnement et une trame végétale plus dense refermant les vues.

Une série de photomontages a été réalisée pour représenter les éoliennes dans le paysage, en voici quelques exemples. L’intégralité des photomontages seront consultables lors de l’enquête publique.

Photomontage n°1 : Brain-sur-Longuenée – En sortie est du bourg, le long de la D73 au niveau du hameau de la Basse Dère

Photomontage n°11 : La Membrolle-sur-Longuenée – En sortie du bourg, depuis la frange périurbaine

Photomontage n°13 : La Membrolle-sur-Longuenée – En entrée secondaire du bourg, depuis l’accès au hameau de la Haute Roussière

Photomontage n°14 : Pruillé – En sortie ouest du bourg

Photomontage n°21 : Saint-Clément-de-la-Place – En sortie nord du bourg

L’étude d’impact

Au-delà de l’étude paysagère, le développement du projet éolien de Longuenée-sur-Anjou et Grez-Neuville a nécessité de longs mois d’études, permettant ainsi de définir le meilleur projet possible, cohérent, intégré au territoire et dans le respect de l’environnement et des populations.

1. Les études de vent

Un mât de mesure de vent a été installé sur le site en avril 2017. Il a permis d’estimer précisément le potentiel éolien et le productible du futur parc. Ces études ont également permis de choisir le modèle des éoliennes qui seront installées sur le site.

2. Les études environnementales

Un bureau d’études indépendant a réalisé l’ensemble des expertises de terrain sur la faune et la flore.

Un inventaire des espèces animales et végétales a été réalisé sur le site et ses abords. Ce diagnostic a permis d’identifier les enjeux environnementaux au sein de la zone d’étude et d’évaluer la compatibilité du projet avec les milieux identifiés.

Des enjeux modérés à forts ont été identifiés au Sud de la zone d’études, dans la partie boisée, notamment en raison de la présence de chauves-souris, d’amphibiens et de différentes espèces d’oiseaux. La forêt de Longuenée présente des enjeux forts, c’est pourquoi il a été choisi de ne pas y implanter de machines.

 

3. L’étude acoustique

Des sonomètres ont été installées au niveau des hameaux à proximité, lors de deux campagnes (août 2017 et mars 2018) pour mesurer le bruit ambiant. Une simulation numérique en fonction des caractéristiques du futur parc éolien (type et nombre d’éoliennes) et de l’environnement du site (végétation, topographie) permet de vérifier que le futur parc éolien de Longuenée respectera la réglementation.

Le bruit d’une éolienne est la somme de plusieurs « bruits » :

  • le bruit mécanique : il est essentiellement perceptible lorsque l’éolienne commence à fonctionner. Il est dû aux différents mécanismes présents dans la nacelle.
  • le bruit aérodynamique : dû à la rotation des pales fendant l’air et dû au passage de la pale devant le mât.

Les éoliennes modernes sont beaucoup plus silencieuses qu’ont pu l’être les premiers modèles : ce fut d’ailleurs l’une des principales préoccupations des constructeurs d’éoliennes durant ces 10 dernières années.

Des vérifications seront effectuées après la mise en service du parc pour s’assurer qu’il respectera la réglementation en vigueur. Des corrections seront apportées si nécessaire.

La procédure administrative

Pour voir le jour, un parc éolien doit se voir accorder une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Cette autorisation prend la forme d’un arrêté préfectoral signé par le Préfet du département, à l’issue d’une procédure d’instruction par l’ensemble des services de l’État compétents, et de la consultation des communes et des habitants.

1. L’instruction administrative

Les différents services de l’Etat (DREAL, DDTM, ARS…) donnent leur avis sur le dossier. Une vingtaine de services seront consultés dans le cadre de l’instruction. La DREAL rendra un rapport récapitulant les étapes précédentes et statuant sur le projet.

2. L’enquête publique

A la fin du processus d’examen, une Enquête Publique a lieu pendant au minimum un mois dans les mairies concernées par le projet.

Un Commissaire Enquêteur recevra alors, lors de plusieurs permanences, les personnes désirant s’informer et échanger sur le projet. Suite à cette Enquête Publique, le Commissaire Enquêteur émettra un avis.

De même, les conseils municipaux des communes se situant dans un rayon de 6 kilomètres autour du projet délibèreront sur le projet.

Le porteur de projet et les maires concernés sont susceptibles de se rendre devant la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) pour présenter leur dossier. Cette commission est composée de représentants de services de l’Etat, d’élus des collectivités territoriales, de personnalités qualifiées en matière de protection des sites ou du cadre de vie. Elle est chargée d’émettre un avis sur les projets. Elle concourt à la protection de la nature, à la préservation des paysages, des sites et du cadre de vie et contribue à une gestion équilibrée des ressources naturelles et de l’espace dans un souci de développement durable.

La décision finale est prise par le Préfet du département par arrêté préfectoral sur la base des différents avis formulés au cours de la procédure d’instruction.